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  • 1ère table ronde :

Augusto Sérgio dos Santos de São Bernardo, Docteur en diffusion des connaissances Faced/UFB  en philosophie africaine – Université pédagogique – Maputo – Mozambique – Master en droit public de l’Université de Brasília/UNB (2007), licence en droit – Université catholique de Salvador/UCSal (1990), licence en philosophie – Université catholique de Salvador/UCSal (1997), spécialisation en droits de l’homme de l’Université d’État de Feira de Santana/UEFS (2000), troisième cycle lato sensu en droit de la consommation de la Faculté de droit de Brasília-IDP. Professeur adjoint à l’Université de l’État de Bahia – UNEB – Département des sciences humaines Campus I, enseigne les matières suivantes : Philosophie du droit, herméneutique juridique et droit de la consommation. Développe des études dans les domaines de la philosophie latino-américaine, africaine et brésilienne. Ancien coordinateur de la diversité et de l’inclusion à l’OAB-Bahia, coordinateur du groupe de recherche sur les droits et les africanités – CNPq – Cepaia – Uneb, il occupe actuellement le poste de conseiller principal du rectorat de l’UNEB.

Gema Varona Martínez est directrice de l’Institut basque de criminologie/Kriminologiaren Euskal Institutua (Donostia/San Sebastián, Université du Pays basque), où elle coordonne le Laboratoire de théorie et de pratique de la justice réparatrice (https://www.ehu.eus/es/web/ivac/sarrera), qui dirige le secrétariat technique du Forum basque pour la justice réparatrice promu par le gouvernement basque. Docteure en droit, diplômée en criminologie et titulaire d’un master en sociologie juridique, elle enseigne la politique pénale et la victimologie à la faculté de droit (UPV/EHU), codirige le cours de troisième cycle « Travailler avec les victimes » (UPV/EHU) et est corédactrice du Journal of Victimology/Journal of Victimology. Chercheuse principale dans divers projets (dont ceux sur la violence interpersonnelle et politique, un projet en cours pour le ministère des sciences sur la justice réparatrice dans les dommages causés aux écosystèmes et aux animaux), elle est présidente du groupe de travail sur la justice réparatrice environnementale du Forum européen pour la justice réparatrice et auteur de monographies, de chapitres et d’articles dans des revues spécialisées. Gema a été élue Présidente de la Société mondiale de victimologie lors de son 18ème Symposium en Inde.

Ses publications les plus récentes peuvent être consultées sur : https://orcid.org/0000-0002-2794-2239

https://dialnet.unirioja.es/servlet/autor?codigo=732899

https://cvn.fecyt.es/editor/cvnOnline/0000-0002-2794-2239

Mauricio García Peñafiel est psychanalyste à l’École Belge de Psychanalyse. Il est titulaire d’un doctorat en psychologie de l’Université Catholique de Louvain et d’un master en psychologie de la Pontificia Universidad Católica de Chile. Il a été professeur à Santiago du Chili pendant 5 ans, à L’Universidad Catolica de Chile et à l’Universidad Alberto Hurtado. Depuis 2005, il est professeur à l’Université Catholique de Louvain en Belgique. Il est l’auteur de nombreux articles sur la psychanalyse, la psychopathologie, les relations entre psychanalyse et culture, et les formes contemporaines de conflit. Depuis 2005 il enseigne aussi dans le Certificat Interuniversitaire en Médiation, organisé par l’Université de Namur et l’Université Catholique de Louvain. Depuis quelques années il est aussi responsable académique de la première année de ce certificat.

  • 2ème table ronde :

Criminologue de formation, Salomé Van Billoen a notamment travaillé en Afrique pendant 10 ans, essentiellement en République Démocratique du Congo et au Rwanda. C’est au Rwanda qu’elle a accompagné des communautés villageoises dans l’expérimentation d’un processus de justice restaurative dans le domaine des violences domestiques et sexuelles. Inspirée par les résultats de cette expérience de justice et convaincue par sa portée universelle, elle l’a documentée dans le film « Les cornes de la vache » qu’elle a initié et avec lequel elle tourne depuis 2019 (bande d’annonce : https://vimeo.com/858969207). Elle a ensuite été directrice adjointe de Médiante qui est un Centre de justice restaurative pour toute la Belgique francophone.Elle est aujourd’hui membre du groupe « Retissons du lien – Penser ensemble pour agir en commun » rassemblant des familles concernées par l’engagement d’un.e des leurs dans l’idéologie djihadiste et des personnes endeuillées ou rescapées des attentats de Paris et de Bruxelles, avec à leur côté des intervenant.e.s de première ligne confronté.e.s au phénomène de radicalisation violente. En marge du procès des attentats de Bruxelles, elle a coordonné la mise en place et facilité des cercles en justice restaurative ouverts à toute personne affectée par le terrorisme.Elle donne des formations à la justice restaurative et est aussi l’auteure du livre « Les Juridictions Gacaca au Rwanda. Une analyse de la complexité des représentations ».

Avocat, William Henriques possède également des diplômes de deuxième cycle en gestion et développement durable des HEC Montréal, ainsi qu’en prévention et règlement des différends de l’Université de Sherbrooke. Très impliqué au sein d’organisations environnementales et sociales, notamment en tant qu’intervenant auprès de personnes suicidaires, il dédie ensuite une partie de sa carrière à l’Aide Juridique de Montréal en tant qu’avocat-plaideur spécialisé en santé mentale. Riche de cette expérience humaine, il déplore toutefois les difficultés systémiques de l’appareil judiciaire à offrir des opportunités de règlement à l’amiable efficaces et une authentique possibilité pour les parties de se comprendre. Son intérêt à explorer d’autres formes de justice et de dialogue social l’aura amené à être médiateur familial, à faciliter des processus de justice réparatrice, à pratiquer au sein de différents ministères gouvernementaux, en tant que médiateur, coach et formateur, ainsi qu’à enseigner le développement d’habiletés nécessaires à la médiation à l’université de Sherbrooke. Il est également co-président du Centre de Service de Justice Réparatrice.

Gloria María Gallego, Docteure en droit de l’université de Saragosse (Espagne), elle est actuellement professeure de théories du droit à l’université EAFIT (Medellín- Colombie), directrice du groupe de recherche Justice & Conflit et directrice de la chaire Paix, mémoire et réconciliation de cette même université.Auteure d’une cinquantaine d’ouvrages scientifiques publiés en Colombie, en Espagne, en Uruguay et au Brésil, ses thèmes de réflexion sont la théorie de la justice, les fondements et la protection internationale des droits de l’homme, le droit de la guerre, la régulation pacifique et créative des conflits, le problème de la guerre et les voies de la paix, les dilemmes de la justice transitionnelle, la construction de la paix au quotidien, le devoir de mémoire, et la réparation matérielle et symbolique des victimes du conflit armé.Ses derniers livres traitent de la pratique de l’enlèvement dans la guerre colombienne, de son inhumanité et de son impact grave sur les individus, les familles, la coexistence dans la société et la détérioration de l’économie et de la culture : Después vino el silencio. Memorias del secuestro en Antioquia, Bogotá, Siglo del Hombre Editores-Universidad EAFIT, 2019 ; Fue como un naufragio. Análisis y testimonios del secuestro en Colombia, Bogotá, Siglo Editorial-Universidad EAFIT, 2023.

. 3ème table ronde :

Jérôme Grimaud est un travailleur humanitaire et un médiateur accrédité avec vingt ans d’expérience, principalement dans des contextes de conflit, à la fois en tant que praticien et formateur. Il a consacré ses premières missions à l’accompagnement protecteur en Amérique centrale et aux négociations de première ligne au Moyen-Orient avant de devenir délégué de la Croix-Rouge. Ses expériences en matière de négociation et de médiation humanitaires vont de la négociation de l’accès des agences médicales et des civils aux points de contrôle dans les territoires occupés par la Palestine à la facilitation des processus de médiation humanitaire en République centrafricaine. Il a développé et piloté des initiatives de négociation et de médiation humanitaires par des tiers neutres visant à améliorer la protection des civils et l’accès humanitaire pour diverses ONG, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies et la Croix-Rouge. Jérôme a dirigé le programme de négociation et de médiation humanitaire du Conseil norvégien pour les réfugiés pendant trois ans. Il a été l’un des facilitateurs du Centre de compétences sur les négociations humanitaires et a travaillé avec MSF en tant que conseiller itinérant en matière de négociations. Il est actuellement conseiller principal en protection pour le projet NorCap du NRC/OCHA Stand by Protection Capacity Project (ProCap). Il travaille spécifiquement sur la consolidation, le développement et la mise en œuvre d’approches de protection proactives visant à prévenir et/ou à atténuer les épisodes de violence. Il anime des cours, des formations et des ateliers pour diverses organisations et universités du réseau NOHA sur l’action humanitaire.

Masengesho Kamuzinzi a démarré sa carrière entant qu’enseignant-chercheur à l’Université Nationale du Rwanda en 1998. Il a obtenu son doctorat en éducation à l’Université Catholique de Louvain en 2007 où il a travaillé sur comment des modèles de planification stratégique développés en Occident sont mis en contexte en Afrique. Il est actuellement professeur permanant des politiques publiques (essentiellement des politiques sociales) et des théories des organisations (essentiellement des organisations sociales) et de méthodologie de recherche dans la faculté de sciences sociales, gouvernance et société de l’Université du Rwanda.  En dehors de ses activités académiques, le professeur Masengesho Kamuzinzi est aussi engagé dans la société civile en tant que Membre actif de « Life Wounds Healing Association » (LIWOHA)», une Organisation Non Gouvernementale Nationale disposant d’une vaste expérience de terrain et de l’expertise dans la formation des ONGs locales en médiation des conflits au travers l’Approche Psychosociale Communautaire (APC) et la Justice Réparatrice comme mode « d’empowerement » des communautés locales dans la résolution des conflits qui émergent du vivre ensemble. C’est cette organisation qui a développé, expérimenté et diffusé dans la Région des Grands, un nouveau mode d’intervention en communauté : « We Heal Together Model ».  Il assure actuellement la direction de cette organisation.

Silvia Vieira est avocate, diplômée de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ). Consultante en Droits de l’Homme, Justice Réparatrice, Médiation des conflits, éducation à la paix et culture de la paix, avec 24 ans d’expérience dans ces domaines, coordination de projets, recherche et formation. Silvia Vieira est titulaire d’un Master en médiation des conflits de l’Université de Buenos Aires et de l’Institut Kurt Bosh, d’une spécialisation en Droit Public de la FEMPERJ, d’un diplôme international en systèmes juridiques autochtones, pluralisme juridique égalitaire et décolonisation de l’Université de Brasilia, de l’Institut interaméricain des Droits de l’Homme et de l’Institut international de Droit et Société, et d’une spécialisation dans la pensée et la méthode de Paulo Freire de la Fiocruz et de l’Association des juges pour la démocratie. Elle est la fondatrice de Humana Arte – Diálogo e Convivência.

Ce contenu a été mis à jour le 4 septembre 2024 à 12h13.